Revendications à la ville de Lausanne
Nous demandons à ce que les mesures suivantes soient prises sans tarder.
1. Traiter en priorité la trentaine de postulats concernant la piétonisation de la ville
Il n’est pas admissible que la Municipalité continue à ne pas en tenir compte, comme elle ne tient pas compte des mesures proposées à l’issue de l’Assemblée Populaire lors de la Marche Bleue du 6 avril 2023.
2. Augmenter le nombre de zones de rencontre
Et, lorsque cela n’est pas possible, instaurer le 30 km/h partout de jour comme de nuit dans des ZTL* (zone à trafic limité) sans attendre 2026, en commençant par le centre-ville puis en étendant ces mesures progressivement sur l’entier du territoire communal.
3. Rendre publique la vision d’une « Ville sans voitures »
De façon claire au lieu de procéder par petites touches, ce qui mécontente les uns et les autres.
4. Dresser un calendrier
Pour l’implémentation de ces mesures et diffuser ce calendrier auprès de la population lors d’une conférence de presse.
5. Mettre sur pied une assemblée citoyenne
Afin d’emmener la population et soutenir les élu·e·s dans ces changements significatifs il est impératif de mettre sur pied une assemblée citoyenne sur le thème, par exemple, « Comment et à quelle vitesse implémenter les mesures sur la mobilité inscrites dans le plan climat lausannois ? »
Prilly et Yverdon se sont lancés, l’Assemblée de la transition à l’UNIL vient de rendre public son rapport. De multiples expériences se réalisent partout en Suisse et à l’étranger sous forme de différents modèles. Il serait regrettable que Lausanne ne s’en inspire pas pour aller de l’avant et pour inclure sa population dans une vraie démarche délibérative contrairement à ce qui s’est fait jusqu’à présent qui s’apparente à des consultations alibis.
* ZTL – Zone à Trafic Limité
Dans ces périmètres, l’accès en voiture ou à moto est limité à certaines catégories d’usagers. Le but premier de cette restriction est de diminuer les nuisances liées au trafic individuel de transit (limitation du bruit, de la pollution, augmentation de la sécurité des utilisateurs de la mobilité douce, réduction des accidents et augmentation de la qualité de vie des habitant·e·s).
L’espace dévolu à la voiture sera ainsi libéré en faveur des transports publics, des urgences, des livraisons et de la mobilité douce permettant de réduire le temps de déplacement.