Les mesures annoncées en 2023 ne sont pas mises en œuvre
Après le référendum de juin 2023, le Conseil d’État s’est solennellement engagé à mettre en œuvre une politique cantonale inventive, dynamique et animée par l’urgence climatique.
Le climat est aussi une des priorités du Programme de législature 2022-2027
Fin 2024, force est de constater que ce n’étaient que des promesses. Alors que le temps presse, tout prend du retard… dans le meilleur des cas, car il n’y a aucune transparence !
La mise à jour du plan climat
Alors que le plan climat de 2020 devait être révisé en urgence, aucune date n’a été annoncée pour sa publication. Les bruits qui circulent font état d’un plan climat peu clair et comprenant très peu de nouveaux engagements.
La Loi-cadre sur la durabilité et le climat
Cette loi qui doit s’imposer à toute l’action cantonale, prévue pour 2024, n’est toujours pas au stade de la consultation. Son contenu est toujours hypothétique.
La Loi énergie
Cette loi décisive car elle couvre 28 % des émissions territoriales a fait l’objet d’une consultation qui s’est terminée en automne 2023. En automne 2024 (un an plus tard !!!), elle est enfin parvenue au Grand-Conseil où elle est en cours d’étude dans une commission ad hoc, et dans une version à l’ambition réduite. Selon les dernières informations, le vote n’aurait pas lieu avant l’automne 2025 et sa mise en œuvre ne sera pas avant 2026 voire 2027 soit 2 ans de retard. Vous avez dit, transition énergétique urgente ?
Les mesures « urgentes » sur le climat
Ces 209 millions ont été annoncés pour une mise en œuvre intégrale pour mi-2024 au plus tard. Le 18 décembre 2024, après les manifestations de Objectif Climat et des de députés, le Conseil d’Etat a enfin reconnu que les mesures sont très en retard. Vous avez dit urgence climatique ?
Absence de transparence, langue de bois, langueur des institutions …
Les discours du Conseil d’État au sujet du climat sont rares, peu clairs et changeants.
Plusieurs députés se sont cependant inquiétés du retard de cette politiques. Le Conseil d’État n’a répondu à ces inquiétudes que par des propos alambiqués. Vous avez dit transparence ?